Nous vivons dans un monde si triste.
Ce matin en allumant la télévision pour écouter les informations de la journée, j’ai été immédiatement inondée par une foule de mauvaises nouvelles: virus Ebola en Afrique de l’Ouest, Choléra au Nepal, affrontement aux Etat-unies, insécurité en Ukraine, manifestation en Israel…ouf avant d’avoir eu le temps de réfléchir, je me suis senti déprimée.
J’ai voulu changer d’activité et me suis mise à la lecture du nouveau livre de mon auteur préféré Paulo Coelho, Adultère, il y décrit la vie d’une femme au bord de la dépression et ennuyée par sa vie parfaite. Cette lecture que j’espérai salutaire m’a à nouveau confrontée à la tristesse ambiante de notre planète.
Le monde est triste, les gens sont tristes et tout le monde a peur. Peur de perdre son boulot, peur de vieillir, peur de ne pas se marier, peur de ne pas réussir, peur de ne pas avoir des enfants, peur d’être ennuyeux, peur de la mort…alors tout le monde simule et on assiste à une vaste farce du paraitre. Tout le monde essaye de cacher sa peur et sa faiblesse derriere un visage souriant, un sourire diplomatique ayant pour but de faire croire à autrui que tout va bien.
Moi meme, quand je me sens heureuse, j’ai peur de le dire tout haut de peur de paraitre fleur bleue, idéaliste ou de peur qu’on ne me juge le jour où je me sentirai trop mal pour sourire. Ouf combien de fois j’ai employé ce mot dans ma phrase?
La peur.
Ce sentiment si manipulateur qui nous pousse à prendre des décisions ridicules, à vivre une vie qui n’est pas la notre, à travailler dans une boite que l’on déteste, à rester avec la femme que l’on aime plus, à continuer de sourire alors qu’on n’a qu’une envie pleurer. Pleurer de douleur parce qu’on se sent mal et pas à sa place.
C’est humain d’avoir peur mais c’est ridicule et malheureusement nous sommes tous ridicules car nous avons tous peur.
Et si on essayait quelque chose de different cette semaine?
Qu’est ce qui vous fait le plus peur?
AFFRONTEZ-LE!
C’est en regardant les événements bien en face qu’on domine la peur .
Emilie Cioran
